A l’heure de la transformation digitale, les données se multiplient.
Pour les acteurs de l’audiovisuel, gérer des projets ou traiter de lourdes données 3D nécessitent des infrastructures solides et lourdes capables de calculer des images de plus en plus complexes. Or, avec la crise sanitaire, le besoin à l’accès à des infrastructures logicielles et matérielles toujours plus pointues et performantes est devenu si grand qu’il constitue un challenge. La solution ? Le cloud rendering. #CloudRendering
Une virtualisation du matériel et du travail
Si autrefois il était indispensable d’avoir l’infrastructure matérielle et logicielle puissante pour profiter des contenus de haute qualité, avec le cloud, ces contraintes ont été estompées.
En effet, le cloud est un service qui allège le client en virtualisant le matériel et dont l’accès à ce dernier est instantané. À tout moment et n’importe où (que ce soit sur le lieu de travail ou à la maison), il peut y accéder grâce à un fournisseur via Internet. C’est une nouvelle manière de consommer des contenus digitaux en offrant une certaine flexibilité et une réduction des coûts en matériels informatiques.
Aujourd’hui, le cloud s’est révélé être un outil essentiel dans le “nouveau normal”. En effet, il constitue une réponse alternative pour assurer son activité ou bénéficier de nombreux services dans une période marquée par les confinements et les activités à distance.
Ces observations sont notamment appuyées par une récente étude du CIF (Cloud Industry Forum) démontrant que 91% des responsables informatiques affirment que le cloud a joué un rôle important dans l’accélération de la transformation digitale en 2020.
Par ailleurs, 88% des entreprises anticipent d’ailleurs une adoption accrue des services clouds dans les 12 prochains mois. Le cloud s’avère également être un excellent outil de collaboration, dont le besoin et l’utilité ne sont plus à démontrer depuis cette crise sanitaire. En effet, les utilisateurs pourront partager directement et en temps réel le contenu souhaité à quiconque. Ils pourront ainsi naviguer et interagir en toute liberté avec ledit contenu.
En fin de compte, cette tendance va inexorablement s’accentuer et éventuellement devenir une normalité dans les années à venir.
Cloud et rendering
Le cloud trouve tout son intérêt pour le rendu 3D, que ce soit précalculé ou temps-réel. En effet, tous les deux ont normalement besoin des performances et des matériels adéquats pour obtenir un rendu final très qualitatif, tant sur l’aspect graphique qu’interactif (pour le rendu temps-réel notamment).
Il tient à rappeler que le rendu précalculé permet d’avoir des graphismes de très haute qualité, voire photoréaliste. Elle n’offre aucune interactivité, car comme son nom l’indique, tout est calculé en amont par un ordinateur. Par ailleurs, le calcul d’une seule image peut parfois prendre plusieurs minutes, voire des heures. Tandis que le rendu en temps-réel intègre la notion d’interactivité puisque l’image est calculée instantanément juste avant l’affichage à un écran et ce, plusieurs dizaines de fois par secondes : en théorie au moins 30 pour avoir une sensation de fluidité et jusqu’à 90 fois par secondes pour les expériences de réalité virtuelle.
S’il est d’usage de penser que le rendu précalculé est plus qualitatif que celui du temps-réel, cela étant dit, avec les dernières technologies, les frontières entre les deux commencent à devenir de plus en plus floues.
Fini les configurations puissantes, faramineuses et onéreuses, le cloud va gérer automatiquement tous les calculs graphiques nécessaires à distance à travers des serveurs virtualisés. Certains seront effectués dans des « render farms », des parcs de serveurs dédiés au rendu de scènes très complexes. Cette digitalisation du processus permet alors de s’affranchir du matériel et profiter d’une puissance extérieure.
L’utilisation du cloud au service du rendu a ainsi donné naissance à la notion de “cloud rendering” qui peut être exploité dans divers contextes : Revue de projet, gaming, ingénierie, imagerie… Tant que cela nécessite d’afficher des images !
Cette technologie a notamment sa place au sein des configurateurs produit. Nous avions réalisé un webinaire sur ce sujet que vous pouvez revoir dès maintenant et gratuitement !
Les piliers du cloud rendering
Le rendu parfait combinerait interactivité, rapidité de rendu et photoréalisme.
Cependant, un autre problème s’impose : celui de la connexion, et donc de la bande passante. En effet, plus il y a un nombre conséquent d’images à charger et plus la résolution demandée est importante, plus l’action sera gourmande en bande passante. L’avènement de la fibre et de la 5G pourront sensiblement réduire le temps de latence et assurer un rafraichissement d’images plus rapide et une résolution importante.
Entre autres, avec un cloud rendering performant, il sera peut-être possible de profiter pleinement des expériences à la fois interactives et photoréalistes (comme la Réalité virtuelle et la Réalité Augmentée par exemple).
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